Actus

SANDRINE MAGDELEINE,

ergothérapeute, FRIENDS IN HOPE, ONG engagée dans la prise en charge de personnes atteintes de maladie mentale

Quel a été ton parcours avant de te lancer dans l’univers du social ?
Une fois mes études secondaires terminées et dans l’attente d’une réponse pour une place à l'université, je me suis embarquée dans la recherche de boulot ! J'étais heureuse de décrocher un emploi dans une banque mais à peine arrivée au bout de ma formation, j’ai reçu ma lettre d'admission à l'Université de Maurice pour un cours à plein temps en « Occupational Therapy ». Sans aucune hésitation, j'ai sauté le pas pour quatre années d'études enrichissantes incluant plusieurs stages en ONG, écoles ou hôpitaux pour couvrir les différents secteurs où l'ergothérapie est en demande. A partir de ce moment, j’ai pris goût au travail de terrain au contact de différents cas.

Qu’est-ce que ton travail t’apporte sur le plan personnel ?
Avec son approche centrée sur les besoins des clients, l'ergothérapie me montre qu’il est possible de surmonter les obstacles auxquels toute personne peut faire face à n'importe quel moment de sa vie. Bien qu’il n’y ait pas de gratification immédiate, mon travail me procure beaucoup de satisfaction personnelle lorsque les clients et leurs familles se rendent compte des progrès accomplis. Il me faut aussi ajouter que mon travail m'aide à rester humble, réaliste mais surtout dévouée, peu importe le type de client que je côtoie et indirectement, cela m'aide à donner le meilleur service possible.

Professionnellement parlant, quel a été/est ton plus gros challenge ?
Du fait que cette profession soit souvent confondue avec une autre ou tout simplement du fait qu'elle soit toujours méconnue de plusieurs mauriciens, il peut être difficile de se faire connaître et conséquemment de trouver un emploi. De ce fait, mon plus gros challenge est de promouvoir ma profession afin de démontrer son importance, chose qui se fait tout doucement mais sûrement !