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Vent d'un rêve Bientôt leur propre école 17 mars 2015

L’association Vent d’un Rêve caresse l’espoir d’emménager dans son nouveau bâtiment à Mangalkhan, en juillet prochain. Dernière étape : trouver les financements pour terminer la rénovation de la structure, qui comporte 3 niveaux et de jolis espaces adaptés à l’épanouissement artistique des enfants !

Depuis 2011, le nombre d’enfants fréquentant Vent d’un Rêve n’a cessé d’augmenter pour atteindre 139, cette année ! Autant dire qu’ils sont bien à l’étroit dans les salles des Loges Mangalkan. Bâtiment que Vent d’un Rêve partage avec plusieurs autres associations (AILES, Mangalkhan Sports Club, L’Ecole de boxe…)

C’est certainement cette exiguïté qui a poussé Leslie Merven et Jocelyne Ramaswamy, les deux coordinatrices à voir grand, très grand. Depuis l’année passée, l’association a acquis un bâtiment sur 3 niveaux, en plein cœur de la Cité Mangalkhan et trouver des sponsors pour la majorité des travaux de rénovation.

« Des experts du domaine de la construction ont fait une première évaluation des travaux et immédiatement identifié les gros chantiers : la plomberie, l’électricité, l’étanchéité, le cloisonnement et l’aération de 6 salles de classe adaptées à l’enseignement de la musique (Flûte à bec, violon, trompette) et l’aménagement des parties communes (classe de chorale, cuisine et espace gouter, atelier d’arts plastiques…). De là, nous avons cherché des sponsors pour couvrir le premier devis qui s’élevait à rs 1,5 millions », détaille Daniel Merven, président de l’Association Vent d’un Rêve.

Rs. 750.000 à lever

Ensuite la visite d’un health and safety officer est venu mettre le doigt sur des travaux et des dépenses imprévus. « Nous avons deux escaliers extérieurs qui sont difficilement praticables pour les enfants. Ils sont trop dangereux, car trop étroits, abrupts et glissants en cas de pluie. Or, notre priorité, c’est la sécurité des enfants. Nous lançons donc un appel aux sponsors pour nous aider à faire face à ce budget supplémentaire de rénovation. Rs. 750.000 seront nécessaires pour reconstruire un escalier en béton et finaliser les travaux intérieurs ».

L’association espère que son appel sera entendu rapidement, car les conditions d’apprentissage aux Loges Mangalkhan sont de plus en plus difficiles. « Il faut vous imaginer la cohabitation bruyante de tous ces enfants. Avec d’un côté, ceux qui ont envie de s’exprimer en prenant leur gouter et c’est légitime ; de l’autre, les jeunes de la chorale, qui répètent à proximité du cours d’alphabétisation et des leçons individuelles de violon… », décrit Leslie Merven.

Leslie n’en perd pas moins son enthousiasme pour la transmission de la musique : « Je suis admirative devant ces enfants, car malgré les conditions d’apprentissage difficiles, ils sont fidèles à l’association et restent très motivés. Et leur implication porte ses fruits ! Dans toute ma carrière, je n’ai jamais vu d’aussi bons résultats aux examens de la Royal School of Music. Imaginez des enfants, qui vivent dans la précarité, avec des difficultés scolaires, mais qui réussissent à obtenir des scores entre 140 et 146 sur 150 ! C’est extraordinaire ! »

Seul bémol, présenter des enfants à ces examens coutent chers et l’association n’a pas encore les moyens d’inscrire autant de musiciens qu’elle le souhaiterait aux épreuves. De même, boucler le budget pour les frais de fonctionnement n’est pas une tâche aisée, c’est près de rs 125.000 par mois qu’il faut réunir pour rémunérer notamment les professeurs de musique et d’art, le personnel administratif, les goûters pour les élèves…

  • Pour soutenir Vent d’un Rêve, contactez Leslie Merven tel : 5 781 9532

15 heures à Mangalkhan…

Sous la grosse pluie, les enfants courent dans les ruelles de la cité… pas pour rentrer s’abriter chez eux, mais pour venir prendre leur goûter aux Loges Mangalkhan. Les animatrices de Vent d’un Rêve et les mamans volontaires s’activent pour retirer bien vite les uniformes mouillés et passer aux enfants des t-shirts secs. Un travail d’équipe bien rôdé. Après le jus et la collation, les cours s’enchainent, surtout pour les plus jeunes, qui ne peuvent pas à 5 ans se concentrer longtemps sur la même activité.

« Malgré la pluie, les enfants tiennent à venir aux cours de l’association. Certains car ils considèrent les Loges comme « leur » lieu. Quelques-uns n’ont parfois personne pour les accueillir à la maison… Ceux-là restent avec nous jusqu’à la fermeture des portes de l’association à 18h », constate Jocelyne Ramaswamy, co-coordinatrice de Vent d’un Rêve.

Jocelyne, travailleuse sociale à l’écoute des besoins des enfants (et de toute la cité !) et Leslie, enseignante à Mangalkhan depuis 15 ans (et pédagogue depuis 40 ans !) se complètent parfaitement. Un duo, qui s'appuie sur les professeurs et les mamans, comme autant de maillons d'une chaîne contribuant au développement intégral de chaque enfant.

Social Blues

L’artiste Eric Triton a également remarqué le talent des chanteurs de Vent d’un Rêve puisqu’il leur a proposé de participer à l’enregistrement de son album « Social Blues ». A quatre occasions, les choristes sont montés sur scène au côté de l’artiste. Des expériences mémorables !

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