Actus
Du 17 au 19 février, ACTogether sera présente au Mauritius International University and Career Expo à Pailles en vue de parler des joies et des challenges du travail social. Dans ce cadre, une série de mini-portraits de personnes engagées auprès de différentes ONG sera présentée au cours de la semaine.
EDLEY JAYMANGAL,
directeur, CENTRE DE SOLIDARITE POUR UNE NOUVELLE VIE, réhabilitation et prise en charge de personnes dépendantes aux drogues, dont l'alcool
Quel a été ton parcours avant de te lancer dans l’univers du social ?
Quand j'ai quitté le collège, j'ai pris de l'emploi dans le secteur de la construction et j’y suis resté jusqu’en 1993. J’ai commencé comme « helper », avant de passer « store-keeper », « time-keeper », puis chef d’équipe. J’ai ensuite été engagé comme superviseur dans une entreprise de gardiennage, puis j’ai été inspecteur au cimetière de St Jean. En parallèle, j’étais bénévolement engagé dans le social au sein de mon quartier. En 2001, j’ai l’occasion d’exercer en tant que travailleur de terrain pour le « Trust Fund for the Social Integration of Vulnerable Groups », qui opérait sous le Ministère des Finances.
Qu’est-ce que ton travail t’apporte sur le plan personnel ?
J’ai la fibre sociale et je perçois donc beaucoup de bonheur à travailler dans ce domaine. Autrefois, je voyais une personne dépendante aux drogues sous un autre œil. Désormais, mon regard sur ces personnes a changé. Se défaire d’une dépendance aux drogues, dont l’alcool, est possible. Je le vis tous les jours au Centre. Ces neuf dernières années passées au Centre de Solidarité m’ont beaucoup appris sur le plan personnel, car je rencontre des personnes qui me renvoient une grande richesse. J’ai aussi grandi en m’imprégnant d’expériences des autres îles de la région où j’ai eu l’occasion de voyager dans le cadre de mon travail.
Professionnellement parlant, quel a été/est ton plus gros challenge ?
Il y a quatre ans, j’ai fait le choix difficile de reprendre mes études ! Cela impliquait de retourner sur les bancs de l’école après 25 ans ! Grâce au soutien de ma famille, mes amis, mes collègues et mes chargés de cours, je suis maintenant diplômé en développement communautaire.
De plus, diriger le Centre de Solidarité n’est pas de tout repos ! Nous rencontrons quotidiennement des cas difficiles à gérer, que nous arrivons à surmonter en restant une équipe soudée.
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